samedi 16 avril 2011

Somasekha à Bordeaux



Rencontre à Bordeaux le samedi 14 mai après midi
à PESSAC Toctoucau

Contact : Bernard Daignan 05 56 68 00 44





samedi 9 avril 2011

L'illumination au quotidien....





                                                             L'illumination au quotidien : sept histoires d'éveil   Sally Bongers



    On trouvera dans cet ouvrage les interviews de sept personnes «ordinaires» qui ont connu l’éveil spirituel. Ces sept histoires détruisent une fois pour toutes le mythe selon lequel l’illumination est réservée à des gens «spéciaux». Cet éveil se caractérise par la disparition de l’impression d’être un individu séparé. Il transcende religions, idéologies, croyances et même les notions d’éveil et d’illumination. ?Sally Bongers est réalisatrice de films, directrice de photographie et photographe.?Elle vit à Sydney en Australie. Son parcours spirituel l’a conduite sucessivement auprès de Muktananda, UG Krishnamurti, Ramesh Balsekar, Bob Adamson et Tony Parsons.

    Extrait : 
    Je suis allé au week-end de Roger Linden. J'étais très déprimé et cela s'aggravait de jour en jour. Par chance, nous avions convenu d'une rencontre en tête-à-tête pour le lundi suivant. Nous avons fait uniquement de la thérapie. Roger m'a fait sentir tout ce désespoir et toute cette douleur, puis m'a demandé de tout laisser sortir. À la fin nous avons parlé un tout petit peu de non-dualité. Il parlait du témoin. Je crois qu'après avoir lu des tas de livres de Douglas Harding et être allé à un grand nombre de ses retraites, j'avais fini par m'imaginer que le témoin était quelque chose qui se tenait juste derrière et au-dessus de moi, localisé à cet endroit. Je me souviens que Roger m'a dit: Non, non. Tout est le témoin! » Brusquement cela a fait tilt. Roger pouvait voir que quelque chose s'était produit. Il m'a regardé et a dit : « Oui, mais il y a encore dualité, n'est-ce pas ? « Oh oui, absolument, » ai-je dit. » Convenons d'une autre séance, » a-t-il dit.
    Le vendredi suivant, après le bavardage habituel, Ro ger a dit : « Faisons une pause.» J'ai fermé les yeux et me suis détendu; et alors, pouf ! Tout a disparu. Quand j'ai ouvert les yeux, il a demandé: «Comment était-ce? » et j'ai dit: «Impossible à dire.»
    Je crois que c'était totalement indicible. En un sens il ne s'est absolument rien passé, et c'est ce qui était si extraordinaire. L'image de soi a disparu. L'idée habituelle que l'on se fait de soi s'est progressivement estompée, jusqu'au moment où il n'y avait que ce qui est vu, suspendu là dans le néant, dans le vide.
    Roger a posé quelques questions pour vérifier si c'était parfaitement clair et s'assurer qu'il n'y avait pas de points aveugles. Puis il a demandé : « Et bien, avez-vous obtenu ce que vous étiez venu chercher? » (rire) « Oui, merci ! » ai-je dit. (rire) Nous nous sommes serré la main et j'ai descendu la rue en titubant, totalement époustouflé.
    D. avait disparu et il n'y avait que ce vide descendant la rue. Heureusement je ne travaillais pas à l'époque et j'habitais dans un appartement très joli au bord de la Tamise ; aussi ai- je passé les quatre ou cinq jours suivants assis au bord du fleuve, ne faisant absolument rien, regardant fixement devant moi, observant le cours de la Tamise, les arbres, les oiseaux et le soleil sur l'eau. Je ne pensais pas, mais j'avais comme cette impression : « Oh, Dieu merci, tout est terminé. » Et tout est devenu clair.
    Quand la recherche s'est arrêtée, ce fut quelque chose de massif, d'énorme, pas seulement psychologique mais physique également. Certaines personnes ont remarqué que quelque chose avait changé. Quand je suis revenu de cette rencontre fatidique avec Roger, ma compagne —pratiquante assidue du bouddhisme tibétain— m'a regardé. Elle se doutait de ce qui s'était passé.
    Pour moi, ce n'était pas la béatitude en réalité. C'était une libération et un énorme soupir de soulagement. C'était la paix. Et puis tout est redevenu normal ; mais Dieu merci sans cette recherche insensée. Je dis souvent : C'est comme si pendant quarante ans vous aviez eu une très mauvaise fièvre, une maladie tropicale; comme si vous étiez alité et en proie au délire, vous débattant désespérément. Et puis un beau matin vous vous réveillez et la fièvre est partie. Plus de délire.
    Vous descendez acheter du lait, et c'est tout. Après la folie, c'est le retour à la normale. » Et une fois que cette impression fondamentale de séparation a été percée à jour, ça y est. On sait. C'est terminé. 'L'expérience' spéciale extraordinaire est finie, comme toutes les expériences n'est-ce pas. Évanouie, complètement envolée. Par bonheur je ne suis pas tombé dans le piège, je n'ai pas cru que l'expérience de pointe était 'ça'. Heureusement, je savais : <‹ Non. 'Cela' c'est simplement l'essence existentielle. Ce qui est, est ce que tout le monde cherchait ; c'est fou! C'est insensé, parce qu'il y a seulement ce qui est.»



    Editions : Lotus d'Or


    dimanche 3 avril 2011

    Stephen Jourdain en écoutant Anouar Brahem Trio...







    « Cette vie m’aime »

    De Stephen JOURDAIN


        Ca ne vous est jamais arrivé, de vous promener dans une rue, et puis tout à coup, ce n’est plus dans une rue que vous êtes, c’est dans La Rue, tout vous arrive précédé de l’article défini, et se met comme à briller, et un extraordinaire bonheur fondant et bourdonnant est là, avec l’impression qu’il y a des siècles que vous vivez cette seconde, qui durera toujours ?

    *****

      Au milieu de la nuit, je me réveille. Le compartiment est plongé dans l’obscurité, et tout le monde dort. Merveilleux déjà, çà, ce retour à soi-même dans les ténèbres pleines de fracas et enluminées de présences endormies, qui vous emmènent… ; comme l’éveil a une flamme profonde et claire, et douce, alors !
    …Ma place est à côté de la fenêtre, j’ai ramené mes jambes sur la banquette, et, par le biais de la vitre supérieure, je plonge dans la nuit bleue. Ça ne bouge pas, et çà fourmille d’étoiles ; présence et blancheur diffuse d’un nuage solitaire, qui stagne.
      Il me semble me souvenir que je pense à Mercédes qui va me trouver tellement plus mûr, plus « homme » que l’année dernière.
      Je regarde le nuage…
      Et soudain, il se passe cette chose fantastique, et, pour une seconde ou deux, les portes du Paradis s’ouvrent :
    Soudain, la substance du  nuage change, il se transmue en un pan d’une matière inconnue, angélique, - barbe à papa spirituelle, intériorité faite talc ? …. En même temps, l’intervalle entre lui et moi meurt – le nuage devient vivant, s’anime d’une vie immense. Cette vie m’aime ; cette vie, avec laquelle mon esprit (où Je est étrangement évident) communique directement, m’aime d’un amour infini et me le dit.
     Et dans cette voix, oh, fabuleux bonheur ! Je reconnais la mienne, JE SUIS LE NUAGE.

    ******

    «  Quand j’essaye de m’atteindre, au-dedans de moi-même, j’empoigne une vague sensation derrière mon nez, et je crois que c’est moi. Si les choses se passaient autrement, j’ai idée que le ciel s’écroulerait. »
    Eh oui, ami, vous ne vous trompez pas ; mais ce que l’intuition ne peut vous faire présager, c’est qu’aussi il s’ouvrirait.

    ******


      Pouvez-vous concevoir la moindre différence entre vous-même  vous parlant et vous connaissant dans la fraternelle intimité de votre esprit, et un autre se parlant et se connaissant dans la fraternelle intimité de son esprit ? – et comme de toute évidence, ceci, c’est vous, cela, c’est l’autre, c’est moi, pouvez-vous concevoir la moindre différence entre moi et vous ?


    *******

      Çà me turlupinait, pendant ma première, la phrase de Descartes : «  je pense, donc je suis. » Une fois, je me souviens extraordinairement bien, avant de m’endormir, j’avais embranché là-dessus avec une intensité particulière, bien décidé à ce que çà crève ou dise pourquoi ; et certainement à un moment, j’ai dû m’endormir, car tout d’un coup, sans crier gare, je me suis éveillé.

    ******

      Çà ne vous est jamais arrivé de vous rencontrer, au détour d’une de vos pensées, nez à nez avec Je ? C’est une expérience inoubliable : le Paradis sur un plateau, et tout un état civil à revoir.




    extrait du livre "Cette vie m'aime" Stephen Jourdain  (épuisé)


    David Ciussi






    ATELIER AVENTURE avec DAVID CIUSSI

    Du 02 au 05 Juin 2011(ascension) 
    4 jours en résidentiel au cœur de la forêt landaise

    Lieu de la rencontre
    :

    Ananda BARRY-GANDHI
    L'Atelier des Résiniers
    120, chemin des Résiniers 40200 PONTENX-LES-FORGES
    tel : 05 58 07 46 27 – 06 19 01 14 49 06 21 06 08 13
    ananda.barry-gandhi@orange.fr

    L’EVIDENCE DU VRAI EST BIEN AVANT DE SE PERDRE DANS LES MEANDRES DU FAUX
    Il faut beaucoup de courage et de lucidité pour remettre en cause notre façon de penser et de raisonner, pour vaincre nos mémoires archaïques et nos dragons intérieurs. Aussi bienvenue à l’homme (ou la femme) courageux épris de liberté qui part d’ici et maintenant pour la plus noble des batailles : choisir de lâcher ses opinions, ses principes, et ses croyances pour retrouver sa véritable nature.
    Pour nous, en tant qu’être humain, notre vie n’est pas une énigme à résoudre, mais une réalité à expérimenter. Lorsque la quête illusoire s’arrête, l’énergie qui était jusqu’alors focalisée pour chercher, se ressource complètement en une
    qualité d’existence insoupçonnée, porteuse de simplicité et d’émerveillement.

    Qui est David ?
    Ecrivain-philosophe, Psycho-gérontologue, Chroniqueur dans diverses revues, David Ciussi est Consultant en Sciences Humaines dans différentes universités et anime depuis plusieurs années des séminaires et conférences en France et à l’étranger. David n’a pas d’école, n’a pas d’église ni de mouvement. Il témoigne et fait signe ... Son style est simple, percutant et d’une rare profondeur. Loin de se soucier de l’esthétique des phrases et de la pensée raisonnée qui sature le penseur, David nous surprend par ses jaillissements, ses rires, ses grondements et ses silences : expression authentique d’une profonde intuition et d’une présence face au mystère de la vie.Coauteur de Rêve d’éveil (Ed. Altess 1997), de la série « Les livres de l’Eveil » : Voyage vers la liberté - Descente vers la rivière – La recherche spirituelle – Il vient de publier « Pratiquez l’instant présent » Il écrit régulièrement des articles et chroniques dans Soleil levant, Troisième millénaire, Vivre (Québec), Recto-Verso ( Suisse.)
    Site internet www.davidciussi.net e-mail : david.ciussi@orange.fr

    INFORMATIONS CONCERNANT L’ATELIER
    De nombreuses balades à pied sont possibles dans le parc de 4 hectares ainsi que des balades possibles à vélo jusqu’à l’océan... , en canoë ou à cheval.... Prévoir les tenues en conséquences.( la location de vélo ou de canoë n’est pas comprise dans le prix de l’atelier. )

    Participation financière de l’atelier : 200 euros les 4 jours/ 60 euros la journée Hébergement en pension complète .
    Prix du séjour de 4 jours par ersonne :
    en chambre 162 €, en dortoir : 147 € en camping 110 € Pour