mercredi 13 mars 2013

Karen Richards







Karen Richards - Témoignage d'Eveil
  
La non-dualité signifie simplement « pas deux », c'est une interprétation du terme Sanskrit « advaita » – ce qui signifie aussi « pas deux ».
 La non-dualité peut être décrite comme une philosophie relative à la nature véritable de l'existence, pointeur agissant comme signe direct pour ce qui est au-delà des mots – la nature unique de la vie elle-même.
Cette méthode de partage à l'aide d'indication claire peut créer une opportunité 
pour la reconnaissance de ce qui Est.

Vendredi 19 avril à 20h
104, rue de Vaugirard – PARIS 6°
M° St Placide ou Montparnasse
Bus 89, 94, 95 arrêt Littré

Participation libre à partir de 8 €
Sans réservation

Sam. 20 et dim. 21/04
de 10h30 à 16h30 (avec pauses)
Lieu : 11 rue René Villermé, M° Père Lachaise

Participation : 120 € les deux jours, si réservation, au lieu de 140€
100€ pour les membres-adhérents,




dimanche 10 mars 2013

3ème Millénaire


Prochain numéro - Printemps 2013  

N°107

La  Révolution intérieure

La Révolution intérieureEn Europe occidentale, il semblerait que la révolution ne soit plus d’actualité… Preuve de sagesse ? D’un certain recul en tout cas. Recul face aux épouvantables drames que les révolutions ont laissés au cours de l’histoire, et aux terribles souffrances que celles du Moyen-Orient continuent d’engendrer. Recul aussi face à l’incompréhension et la misère qu’une révolution jetterait parmi les individus d’une même communauté humaine.

Et pourtant, une vraie révolution, ou un retournement total des pseudos valeurs occidentales, devient et deviendra de plus en plus nécessaire et souhaitable.

La révolution radicale et saine qui est et qui sera indispensable : la révolution intérieure. Cette révolution de l’individu ne soulève pas les hommes les uns contre les autres, mais leur permet de grandir dans la connaissance d’eux-mêmes. Elle demeure la garantie incontournable d’une saine révolution à l’œuvre dans le monde, et prend en compte tous les aspects de la vie des hommes et de leur environnement.
 



vendredi 1 mars 2013

INREES

Soigner son âme grâce au chamanisme

 

Le voyage chamanique nous permettrait-il de soigner nos blessures intérieures ? Dans ce dialogue avec Olivier Chambon, Laurent Huguelit explique comment une thérapie chamanique peut nous aider à reconstruire notre intégrité psychique.
© Magic Grass
Olivier : Alors, explique-moi ce qu’est un "voyage chamanique". Qu’est-ce que tu fais ? Qu’est-ce qui se passe ?

Laurent : La personne se couche et je lui explique que l’écran, le support, c’est le même que celui de l’imagination ; mais ce n’est pas de l’imagination, c’est réel.

Olivier : À ce sujet, des recherches en neurosciences indiquent que notre cerveau fonctionne de la même manière lorsque nous percevons la réalité extérieure et lorsque nous effectuons une action dans notre imagination. L’imagination est donc tout à fait « réelle » et est interprétée comme telle par le cerveau.

Laurent : Néanmoins, il y a pour moi une différence subtile entre l’imagination telle qu’elle se définit dans nos cultures et le voyage chamanique. C’est quelque chose que l’on apprend à reconnaître et à discerner avec le temps, car au début ce n’est pas forcément évident. C’est une question classique qui revient souvent : « Est-ce que je ne suis pas en train d’imaginer ces trucs ? » Non, tu fais un voyage chamanique. Nuance. (...)
Pour faire un voyage chamanique, il faut un point de départ qui peut être un arbre ou un endroit avec un accès vers le bas. Il faut qu’il y ait un trou, par lequel on a accès au Monde d’en bas.

Olivier : C’est un peu comme Alice au pays des merveilles, de Lewis Carroll : tu plonges dans le terrier du lapin.

Laurent : Oui, si tu veux ; ce type de littérature est très chamanique : Alice, Le Magicien d’Oz, etc. La différence, c’est que là, ce n’est pas un livre : c’est réel. Le voyage n’est pas figé par des mots, il se crée en direct, devant tes yeux. Donc, je fais aller la personne dans le Monde d’en bas et je la fais travailler chamaniquement dès la première séance. Je lui fais rencontrer une personne de son entourage familial ou sentimental avec laquelle elle a des choses à régler. Donc la personne a déjà fait une partie du travail elle-même, alors que moi, je n’ai encore rien fait. Le but, c’est : « Vous voyez ? Vous pouvez le faire vous-même ; je suis simplement là pour vous montrer comment faire. Mais ce n’est pas moi le grand manitou qui fait la séance, c’est vous qui faites votre séance. »
La personne revient avec des informations, et ce qui est incroyable, c’est que dans la plupart des cas, sans aucun entraînement, sans forcément avoir quinze ans de pratique, les gens reviennent avec des informations épatantes, éclatantes de transparence de leur voyage chamanique, même si c’est la première fois qu’ils en font un. Ensuite, je fais un point sur la suite de la séance, qui est le soin chamanique proprement dit, où c’est moi qui entre en transe et fait un voyage chamanique. Je vois alors les différentes actions à entreprendre, si je dois faire des extractions, un recouvrement d’âme, etc.
Précisions que les recouvrements d’âmes et les extractions chamaniques sont vraiment les deux principales techniques chamaniques, d’un point de vue thérapeutique. Les chamanes, soit ils (r)amènent des choses – recouvrement – soit ils enlèvent des choses – extraction. C’est très simple : c’est de la plomberie spirituelle.

Olivier : Dans le livre La Chamane blanche, la psychiatre revient à l’hôpital psychiatrique où elle travaille, après avoir été initiée par un chamane. Elle dit qu’il lui a expliqué que les chamanes enlèvent ou retrouvent deux types de choses. Soit c’est quelque chose qui est entré « par effraction », soit c’est quelque chose qui était perdu comme une partie d’âme qui a été prise, volée, ou que la personne a abandonnée ou laissée attachée à autre chose, etc.

Laurent : Oui, c’est très simple : tu as des trucs en trop en toi ? Le chamane les enlève. Des trucs te manquent ? Le chamane les ramène. En gros, c’est ça, la face thérapeutique de la pratique chamanique. Et pour avoir accès aux informations, nous faisons des voyages chamaniques. Tout le reste, c’est de l’emballage culturel.

Olivier : Pour reprendre la métaphore informatique, tu supprimes ou tu amènes des programmes.

Laurent : C’est ça. Ce que tu enlèves est souvent lié à des traumatismes, des intrusions, des peines, des émotions, etc. Ce que tu ramènes, en gros, c’est l’intégrité énergétique de la personne... Extractions et recouvrements sont liés, un peu comme des vases communicants.
Si tu vis un traumatisme, comme par exemple un accident de voiture, un viol ou un deuil, tu peux perdre une partie de ton âme ; elle se réfugie quelque part dans l’autre monde, pour échapper à la douleur, en quelque sorte. Cette partie que tu as perdue va être remplacée par autre chose : une drogue, une dépendance, une dépression, ou que sais-je encore ? Les possibilités sont infinies. Le chamane va enlever cette énergie de remplacement et ramener ce qui est parti, c’est-à-dire toi-même. On rebouche le trou et on referme la bouteille. C’est pour cela que c’est tellement efficace : une fois que l’intégrité énergétique est rétablie, que l’âme est entière de nouveau, les énergies de remplacement n’ont plus de raison d’être.

Olivier : Certains physiciens diraient que les chamanes opèrent sur des champs morphiques. C’est la terminologie du biochimiste anglais Rupert Sheldrake. Ces champs morphiques sont des structures qui organisent la matière, donc quand le chamane vient retirer ce qui sévit au niveau énergétique, il y a un bout d’âme ou un bout de matrice qui revient se positionner au bon endroit, ce qui informe le corps, qui met en place un processus de cicatrisation physique et psychique... C’est dans le même ordre d’idées, non ?

Laurent : Exactement. Et tout cela fonctionne de manière très logique : ce n’est pas un délire irrationnel. Nous travaillons directement sur la structure énergétique des personnes qui viennent nous voir et de ce qui les entoure.
Le Chamane & le Psy, Olivier Chambon, Laurent Huguelit
Mama Editions (2010 ; 224 pages)













source : INRESS