vendredi 26 avril 2013

Rencontre avec Darpan à Bordeaux




 

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BORDEAUX, 25 et 26 mai 2013
RENCONTRE avec DARPAN :

de 10h30 à 17h


 Darpan est un « éveillé-thérapeute ». Il accompagne toute personne sincèrement motivée à mettre en évidence, à voir et à comprendre l’agencement des difficultés intérieures qui ont conduit à une forme de souffrance, qu’elle soit physique, mentale, émotionnelle ou spirituelle.

Résolument tourné vers une approche pratique de la spiritualité, il décrit, de façon précise et détaillée, les mécanismes de la souffrance, les rouages de l’ego et l’accès à la vie intérieure en exposant sans relâche les éléments qui nous séparent de notre vraie nature. »

A la fois par sa parole vivante et dans l’interaction avec ceux qui s’y prêtent, Darpan (dont le nom signifie Miroir) nous renvoie à nous-mêmes, à notre vérité profonde, à ce qui est caché et tu en nous, et qui souvent ne demande qu’à émerger et à se faire connaître. Il le fait avec simplicité, netteté, justesse, et avec amour. Sa pratique naît de là où il est, d’une conscience éveillée. C’est ce qui rend si précieuses ces rencontres avec lui
Tarif : 140 € le week-end.
20€ d’arrhes pour réserver (non remboursables un mois avant la rencontre).
LIEU : Au  Centre de yoga d’Elizabeth RAPAPORT,
Résidence Parc d’Aliénor 68 rue Stéhelin 33200 Bordeaux
Renseignements et inscriptions par mail elizabeth.rapaport@free.fr
 Ou par  téléphone  06 83 24 60 72
En savoir plus sur DARPAN : www.aventure-interieure.ch
Possibilité de déjeuner sur place en amenant son repas.



mardi 9 avril 2013

Le sujet connaissant n'est pas la personne




Le sujet connaissant n'est pas la personne


«Les gens ont l'idée préconçue que pour accéder à la spiritualité, il faut devenir une sorte d'illuminé indifférent au monde. Mais, encore une fois, ce n'est pas ainsi que les choses se passent. Devenir un être pleinement réalisé ne signifie pas que l'on ne ressent plus rien, que l'on n'éprouve plus d'émotions : on conserve son identité et sa personnalité, mais on cesse tout simplement d'y croire. Les grands lamas qu'on rencontre sont les gens les plus vivants du monde. Cela s'explique par le fait que les noeuds que l'on a forgés et qui nous inhibent se sont dénoués et que la nature de l'esprit, authentique et spontanée, resplendit. Cet état de bouddha n'est pas une sorte de néant vide, il est au contraire débordant de compassion, de joie et d'humour. Il est merveilleusement léger. Il est aussi extrêmement sensible et profondément intelligent.

Face à un public possédant une bonne connaissance de base du bouddhisme, des dialogues profonds et animés s'instauraient. « Il y a la pensée et le fait d'être conscient de cette pensée. Et la différence entre les deux est considérable. Énorme... En temps normal, nous nous identifions tellement à nos pensées et à nos émotions que nous nous confondons avec elles. Nous sommes le bonheur, nous sommes la colère, nous sommes la peur. Il faut que nous apprenions à prendre du recul et à reconnaître que nos pensées et nos émotions ne sont que des pensées et des émotions. Elles ne sont que des états mentaux. Elles n'ont pas de solidité, elles sont transparentes. Il faut en être conscient, le savoir véritablement afin de ne pas s'identifier avec le sujet connaissant. Il faut savoir que la conscience connaissante n'est pas une personne au sens d'une entité autonome et permanente.»

Un silence s'installa, pendant lequel cette affirmation essentielle pénétra lentement l'esprit de l'assistance. Puis une voix:

«Le sujet connaissant n'est pas la personne... C'est difficile!

- Oui! C'est la grande vue pénétrante du Bouddha, reprit Téndzin Palmo d'une voix pleine de respect.

- Quand on a reconnu qu'on n'est pas la pensée ni l'émotion, on croit qu'on a tout compris, mais aller plus loin et savoir qu'on n'est pas le sujet connaissant nous amène à poser la question suivante : qui suis-je?

- C'est en effet la grande sagesse du Bouddha: plus on approfondit l'analyse, plus la qualité de notre conscience est l'ouverture et la vacuité. Au lieu de trouver une petite parcelle d'entité éternelle qui serait le "moi", on revient à cet esprit vaste et spacieux qui est en interdépendance avec tous les êtres vivants. Dans l'état où nous sommes, on se demande où est le "moi" et où est l"autre". Tant que l'on reste dans le domaine de la dualité, il y a un "moi" et un "autre". C'est l'erreur fondamentale, la cause de tous nos problèmes. C'est aussi la raison pour laquelle on a l'impression d'être très isolé. Là réside l'ignorance foncière. »

Le ton de Téndzin Palmo n'admettait pas de réplique quand elle exposait la quintessence du bouddhisme : la vacuité, remède à tous les maux de l'humanité.

Le dialogue avec l'auditoire se poursuivit

«Alors, cette dualité, ce sentiment d'être séparé, est la cause de notre souffrance fondamentale, cette profonde solitude que l'être humain éprouve au tréfonds de lui-même?

- Bien sûr. C'est la cause de toutes nos souffrances. L'ignorance selon le bouddhisme ne se situe pas au niveau intellectuel où nous l'entendons, nous, mais c'est l'ignorance dans le sens de la méconnaissance. Nous créons ce sentiment d'un "moi", ainsi que tout le reste qui est le "non-moi". Et de là vient cette attirance pour les "autres" que "je" désire et cette répulsion envers tout ce que "je" ne veux pas. C'est la source de nos désirs, de nos aversions et de tous nos défauts. Tout vient de cette appréhension duelle qui est fondamentalement erronée.

«Une fois qu'on a compris que la nature de notre existence est au-delà des pensées et des émotions, qu'elle est incroyablement vaste et en rapport d'interdépendance avec tous les êtres, ces sentiments d'isolement et de séparation, de peur et d'espoir disparaissent d'eux-mêmes. C'est un immense soulagement! »

Une fois exposée cette vérité mystique qu'ont découverte les saints de toutes les religions, la joie de l'unité qui surgit quand l'ego a disparu, l'auditoire n'avait plus qu'à en faire l'expérience.

«La raison pour laquelle nous ne sommes pas des êtres éveillés est la paresse (Téndzin fit cette découverte dans sa grotte et elle y voit l'un de ses écueils principaux). Il n'y a pas d'autre raison. On ne se donne pas la peine de revenir au présent parce qu'on est trop fascinés par tous les jeux de l'esprit.

Tendzin Palmo

jeudi 4 avril 2013

Krishnamurti







Krishnamurti est un éveilleur de conscience. 
Mais de quelle conscience s’agit-il ?

En apparence, il y avait un orateur et des auditeurs mais s’il est vu que la source de vie est tout ce qui est, cela implique qu’il n’y a ni auditeurs ni orateur mais la conscience une qui joue avec elle-même.

La conscience mémoire va-t-elle vouloir appliquer les puissants concepts de Krishnamurti ou les paroles vont-elles couler en soi-même dans une écoute où il n’ya pas besoin de réfléchir pour comprendre.

Le paradoxe de celui qui cherche l’illumination, c’est d’être confronté à une mission impossible du fait que c’est le chercheur lui-même qui est amené à se dissoudre dans le non savoir de la source silencieuse.

Si cela est vu, ce dernier peut goûter le nectar d’être libéré du connu, la compréhension de surface et l’accumulation de connaissances n’ayant plus aucun intérêt.


Editeur : L'Originel